Les réverbères : arts vivants

En avant, tou·te·s au Galpon en 23-24 !

Avant le lancement de saison officiel le 15 septembre prochain, nous vous invitons à découvrir d’ores et déjà la programmation du Théâtre du Galpon pour la saison à venir. Une saison intitulée « En avant », comme un appel à rejoindre la communauté des arts de la scène.

Comme chaque saison, l’année à venir sera marquée par un temps fort, intitulé « Les doubles de l’artiste » qui a déjà débuté et s’étendra jusqu’en décembre. Quatre points cardinaux s’y rejoignent : création, recherche, formation et arts citoyens. On nous annonce une balade de l’autre côté des miroirs, entre artistes et spectateur·ice·s avec, outre les spectacles, des rencontres, ateliers et autres résidences. Depuis la fin du mois de juillet et jusqu’en septembre, plusieurs résidences ont déjà commencé à avoir lieu, autour de diverses thématiques liées à la scène : danse, costume, lumières, voix, jeu scénique, théâtralité… Menées par différent·e·s artistes, elles leur ont permis de développer leur recherche dans ces domaines en vue de futurs projets. En parallèle, plusieurs ateliers sont organisés pour les professionnel·le·s et les amateur·trice·s afin de parfaire certaines pratiques.

Le premier événement à noter pour la programmation de la saison aura lieu le 3 septembre : lors d’un brunch, une projection et une rencontre seront proposées pour marquer les liens entre le Pequeño Teatro venu de Colombie et le Galpon. Réservation indispensable !

Le premier spectacle à proprement parler durant ce temps fort aura lieu du 26 septembre au 1er octobre. Dans Cléopatrasse, le premier des « Trois cris » d’amour imaginés par Giovanni Testori retentira grâce au personnage incarné par Clara Brancorsini. À sa suite, du 3 au 8 octobre, place à Hérodiasse, deuxième monologue tiré de ses « Trois cris », avec cette fois-ci Justine Ruchat dans le rôle-titre. En parallèle de ces deux spectacles joués dans le cadre de la Fête du Théâtre, un brunch-lecture autour des « Dialogues du désordre » sera proposé par la même Justine Ruchat.

Du 7 au 19 novembre, le studio d’action théâtrale du Galpon proposera un Cabaret dadaïste, d’après Ghérasim Luca. Monde sens dessus dessous, langue funambule, images rebelles… voilà ce qui vous attend, avec cet avertissement : « Si vous en sortez indemne, tant pis pour vous ! » Les 11 et 12 novembre, un atelier et une rencontre publique en lien autour des métiers de l’artiste vous seront proposés, en vous invitant ensuite à assister au spectacle.

De novembre à décembre, la Compagnie Andrayas investira les lieux du Galpon avec une carte blanche à coloration variée qui invitera à croiser d’étranges figures… On ne vous en dit pas plus pour l’instant ! Durant cette carte blanche, et pour une unique représentation le 6 décembre, retrouvez Koshi-Kosha, un moment de théâtre visuel et musical, dans un quatuor empli de suggestions poétiques. Le 8 et 9 décembre, place à Whomyn, toujours par le même collectif, dans un hommage sculpté aux femmes du monde. Avant de terminer l’année, entre le 10 et le 17 décembre, avec ArtoTek, une exposition insolite de sculptures accompagnée de musique live.

L’année 2024 reprendra avec différents ateliers autour de la pratique théâtrale, avant que la Compagnie le Marcheur sur la lune ne propose un classique beckettien : En attendant Godot. Un spectacle intemporel qu’on attend déjà avec impatience. Du 22 février au 3 mars, place à une étrange chorégraphie, avec Le projet d’Okana, où un danseuse/automate de taille humaine sera accompagnée d’un piano pour une performance visant à créer de nouvelles interactions, de nouveaux paradigmes.

On enchaînera avec la dernière création de Mélina de Lamarlière, Think Climate, Wash 30°C, un spectacle de danse contemporaine qui questionne nos habitudes contemporaines autour de la thématique du vêtement et des dérives qui y sont liées.

On continue dans la thématique du vert, avec Autoportrait en vert, du 16 au 28 avril, d’après le récit de Marie Ndiaye. Huit femmes proposeront une série de portraits qui s’entremêleront par l’intermédiaire d’images ou autres bribes, ou l’envers d’une femme qui cherche à constituer sa propre identité, en jouant sur le difficile exercice de l’autoportrait.

La saison se terminera du 14 au 26 mai avec une pièce de Jean-Luc Lagarce, J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne, ou l’histoire de cinq femmes attendant le retour du frère ou du fils. Un univers de tous les possibles, de toutes les hypothèses où la famille, la mélancolie et la difficulté à communiquer seront à l’honneur.

Voilà donc une saison basée sur l’introspection, le double, avec beaucoup de femmes mises à l’honneur également ! Il ne nous reste plus qu’à suivre le conseil donné par le titre donné à cette saison : En avant !

Fabien Imhof

La programmation complète et les détails de chaque spectacle sont à retrouver sur le site du Galpon.

Photos : © Galpon

Fabien Imhof

Titulaire d'un master en lettres, il est l'un des co-fondateurs de La Pépinière. Responsable des partenariats avec les théâtres, il vous fera voyager à travers les pièces et mises en scène des théâtres de la région.

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