Comédie

Les réverbères : arts vivants

« Rien n’est plus drôle que le malheur…

C’est la chose la plus comique au monde » – Un conseil d’amis, de Didier Caron, au Théâtre des Grottes jusqu’au 23 février 2025. L’idée de cette comédie, comme toutes les comédies d’ailleurs, est de tirer un maximum de rire d’un fatras extrait d’une situation rocambolesque qui ne va pas sans rappeler des événements connus ou vécus. Ici, rien ne déroge à cet adage et c’est plutôt bien réalisé.

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Les réverbères : arts vivantsUne Heure Juste Avant...

Fresque polyphonique hallucinée

Séverine Chavrier adapte et met en scène le gigantesque Absalon, Absalon ! d’après William Faulkner. Cinq heures de cauchemar électrique autour de la folie d’un homme assoiffé de reconnaissance sociale et obsédé par sa descendance. Cinéma, danse, musique, voitures, dindons (…), effets spéciaux et poids de l’histoire. Un Tout-théâtre fascinant. C’était à vivre du 15 au 29 janvier à la Comédie de Genève.

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Les réverbères : arts vivants

Un Noël kamikaze qui ne rentre pas dans les cases

À partir de la célèbre pièce du Splendid créée en 1979, voici Le Père Noël est une benne à ordures, une version gore-trash-grand guignol jouée au POCHE/GVE jusqu’au 31 décembre et qui met en valeur la qualité du jeu des quatre interprètes au premier rang desquels se trouve la saisissante Rébecca Balestra, assumant à merveille tous les excès de son personnage.

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Les réverbères : arts vivants

Aboyer comme une chienne à trois pattes

Événement à Genève. Après avoir ouvert le festival d’Avignon l’été passé, les sociétaires de la Comédie-Française, sous la houlette du génial Tiago Rodrigues débarquent sur la scène des Eaux-Vives pour jouer un spectacle très fort : Hécube, pas Hécube, qui revient sur un fait public de maltraitance institutionnelle d’enfants sur fond de tragédie grecque. Un parti pris un brin manichéen mais implacable et parfaitement assumé. Une grande réussite pour ne pas oublier de s’indigner.

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Les réverbères : arts vivants

On a trop déconné, pardon

Qu’est-ce qu’on applaudit à la fin ? La performance des artistes ? L’originalité de la scénographie ? Le suicide de deux enfants et de leurs parents ? La résilience d’une adolescence ? C’est rare de se poser ce genre de questions aux saluts d’un spectacle.  Il faut dire que Familie, le dernier OTNI du metteur en scène suisse Milo Rau exhibe avec tant de crudité et de réalisme les effrois contemporains de nos sociétés que rien ne nous est épargné. À voir à la Comédie. Armé d’un xanax et d’une forte dose de relativisme.

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