Chemises pour moutons gris

Jusqu’au 29 janvier, à la Comédie, se jouait le propos multiséculaire d’une relation familiale irréconciliable, l’affrontement entre deux frères ennemis sous la figure autoritariste du père trépassé. C’est Jouer son rôle, un combat cathartique, tout en complexités et paradoxes, écrit, mis en scène, interprêté, éclairé et sonorisé par une équipe « work in progress » qui démontre avec talent que le tout est bien plus que la somme des parties.   

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Le Père Porcher ou la fantasy de Noël

« Finalement, une fois sa tâche terminée, la silhouette recula et sortit une liste de sa poche. Elle la leva à hauteur de capuche et parut la consulter. Elle agita vaguement l’autre main vers la cheminée, les empreintes de suie par terre, le verre de sherry vide et le soulier. Puis elle se pencha en avant, comme si elle lisait de minuscules caractères.
– Ah oui, fit-elle. Euh… Ho. Ho. Ho.»

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Le théâtre, lieu de tous les possibles

À la Parfumerie, la Cie Écart de Serge Martin propose une pièce qui interroge : Job, ou comment la soumission vole en éclats sous l’effet de l’inversion. Job, devenu personnage de théâtre, est l’exact opposé de celui des Écritures. Et l’injustice humaine en prend pour son grade.

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Le Père ou la dérive de la mémoire

Comment figurer la dégénérescence d’un homme et de sa mémoire sur la scène d’un théâtre ? C’est le pari que tente – et réussit – Pietro Musillo, en mettant en scène Le Père de Florian Zeller au Théâtre Alchimic, jusqu’au 6 février.

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Flag Day : on ne change jamais vraiment

« Never trust a man who was born on Flag Day. » C’est sans doute la citation à retenir du dernier film de Sean Penn. Il y raconte l’histoire de John Vogel, un escroc et faux-monnayeur, à travers les yeux de sa fille devenue journaliste. Un film touchant à voir dès le 22 septembre.

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Sorry we missed you : pas de médaille pour les intrépides

Fidèle à ses convictions, Ken Loach écorche férocement le système avec ce drame de 2019 qui témoigne d’une réalité tristement répandue. Celle du surendettement menant à l’épuisement professionnel.

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Les séismes du genre

« En bon scientifique, mon père nous avait employé les termes normatifs. Dysphorie de genre. Transidentité. Trouble de l’identité de genre. Non-congruence de genre. Ma mère n’y comprenant rien, mon père était passé au plan B. “Je suis une femme. À l’intérieur, une vraie. Ce n’est vraiment pas grave. Je t’aime. Je vous aime. Mais je n’ai jamais été un homme.” » (p. 22-23)

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Train en retard, amour à l’heure ?

Un quai de gare. Un père et sa fille. Le père qui aborde un autre homme. L’amour qui semble poindre. La voix de la SNCF qui s’immisce au milieu de tout cela. Voici, en substance, l’intrigue de Comédie sur un quai de gare, jusqu’au 28 janvier au Théâtre Alchimic.

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Les apparences ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être

Une énigmatique question, dont la réponse est bien plus complexe qu’il n’y paraît : Faut-il laisser les vieux pères manger seuls aux comptoirs des bars ?. La réponse est à voir au Théâtre Alchimic jusqu’au 14 novembre.

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