#metoo à l’aube des années 30

Avec son dernier film, Mon crime, François Ozon adapte une pièce de boulevard des années 30, dans laquelle il est question de meurtre, de légitime défense et d’un quiproquo qui aura défrayé la chronique. Sa date de sortie – le 8 mars – est un fin clin d’œil aux touches féministes qu’il y ajoute.

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La misère humaine, dans une violence inouïe

À la Comédie de Genève, Valentin Rossier porte à la scène les mots de Lucas et Claus, les frères jumeaux du Grand Cahier d’Agota Kristof. Le comédien évoque à travers eux la misère du monde, dans un récit qui ne laisse pas de place aux sentiments et à la subjectivité. Un texte d’une rare violence, pour un grand moment de théâtre.

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ma vie pour une canette de bière pastiche en mode critique

« et ce que le procureur a dit, c’est qu’un homme ne doit pas mourir pour si peu, qu’il est injuste de mourir à cause d’une canette de bière que le type aura gardée assez longtemps entre les mains pour que les vigiles puissent l’accuser de vol et se vanter, après, de l’avoir repéré et choisi parmi les autres, là, qui font leur courses »

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Lettre à Graça : Entre chien et loup, à la Comédie

Jusqu’au 13 octobre, la metteuse en scène brésilienne Christiane Jatahy s’empare du film Dogville de Lars von Trier. Dans Entre chien et loup, elle abat le quatrième mur pour questionner le destin de Graça, émigrée fuyant le fascisme. Remise en question de la fictionalité, du déterminisme et des apparents beaux sentiments. Une claque.

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Théâtre & Catastrophe : le Galpon en phénix

Revenir au Théâtre du Galpon a aujourd’hui un goût de renaissance. Pour clôturer cette saison mise à mal, Gabriel Alvarez s’attaque à une pièce d’Howard Barker : Graves épouses / Animaux frivoles. Du théâtre de la catastrophe, qui résonne étrangement avec notre actualité…

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