Les réverbères : arts vivants

Donner la parole au Volcan silencieux qui gronde

Pour la troisième saison consécutive, La Pépinière collabore avec le Théâtre du Loup et propose une série d’interviews des porteur-euses de projets de la saison. Fabien Imhof a rencontré Diane Muller, pour Un Volcan silencieux, à découvrir dès le 18 novembre, en collaboration avec Les Créatives. 

La Pépinière : Diane, bonjour, et merci de nous accorder ce temps. Ta compagnie s’intéresse à l’individu dans l’histoire, dans la société, à la dimension collective de son histoire particulière. Pour ce projet, tu t’es entretenue deux à trois heures avec dix femmes que tu as rencontrées avant l’âge adulte, et qui sont toutes nées en 1979, comme toi. D’où est née cette envie ? 

Diane Muller : Je me questionnais sur ce qu’avaient pu devenir certaines de mes camarades d’enfance ou d’adolescence. Cela a commencé l’année de mes 37 ans. Je suis restée en contact avec certaines, mais avec d’autres pas du tout. Avec l’aide des réseaux sociaux, je me suis rendue compte qu’elles avaient la même envie que moi, de reprendre contact, et me demandaient si c’était moi la Diane de leur enfance qui habitait là, qui était dans telle classe, telle école. C’était drôle parce que je recevais des demandes de femmes dont j’avais le prénom, mais dont le nom de famille ne me disait rien : elles s’étaient mariées ou elles avaient un pseudo. Je n’aurais donc pas pu les retrouver moi-même. Il y a quelque chose qui nous travaille toutes à l’approche de la quarantaine. Ce sont des moments un peu de moitié de vie, où on fait peut-être des bilans sur ce qu’on a vécu jusque-là, ce qu’on a tracé. C’est le moment où on s’interroge, où on fait éventuellement un virage professionnel ou d’ordre plus privé. En papotant avec elle sur les messageries, je leur ai dit que j’aimerais, si c’était possible, les rencontrer et les enregistrer chez elles, à leur domicile, pour que ce soit un endroit où elles se sentent à l’aise, et seule à seule, pour que la parole soit plus libre, plus proche d’elles qu’en présence de leur famille. Elles ont toutes été très enthousiastes. Je leur disais que je n’avais pas forcément un projet précis en tête, mais que je faisais du théâtre et que cela pouvait potentiellement se transformer en matière scénique. Le point de départ, c’était cette envie de retrouvailles, mais aussi le fait de constater que dans les fictions, qu’elles soient théâtrales ou dans les séries télé, les films, je ne voyais pas ces femmes-là que j’avais pu côtoyer en France. Donc j’avais l’impression qu’il y avait de la matière à récolter. 

La Pépinière : Comment s’est passée la récolte de cette matière première ? 

Diane Muller :  Je n’avais pas plus d’idée sur ce que j’allais en faire. C’était presque une cueillette, une récolte de matière pour la fiction, pour qu’elles soient mieux représentées. Il y a aussi un lien avec le fait que quand on est comédienne, à l’approche de la quarantaine on commence à entrevoir que la carrière n’évoluera pas forcément bien en termes d’offre d’emploi, que pour les femmes cela ralentit pas mal, et qu’à la cinquantaine il n’y a plus personne. Ce qui n’est pas le cas pour les hommes. Il y a peut-être des femmes de cinquante ans qui jouent, mais des représentations justes de femme entre quarante ans et la grand-mère, il y a comme un trou dans les récits. Il y avait tout cela mélangé et j’avais besoin – parce que je viens aussi d’une formation de sociologie – que leurs paroles ne soient pas trop dirigées ou que moi je n’amène pas les thématiques. Dans le milieu théâtral, on est un peu entre soi, on a quasi les mêmes interrogations, les mêmes récits politiques, les mêmes visions de la société, du monde. J’ai constaté que je ne retrouvais pas leur vision et que cela m’intéressait d’aller chercher une parole la plus précise possible. Elles ont vraiment joué le jeu, elles avaient très envie d’être entendues, écoutées, de raconter. J’ai commencé à en parler avec des amis sociologues qui m’ont aidée à voir comment aborder cela. Au départ, j’étais partie sur un questionnaire de 100 questions, mais un ami sociologue m’a dit que cela risquait d’être pesant et surplombant. Donc on a procédé à des entretiens beaucoup plus libres. J’avais des souvenirs d’enfance liés à chacune, et on a fini par parler des thématiques qui m’intéressaient chez l’une ou l’autre en particulier. Donc j’ai pu garder tout cela après : il y a des thématiques de violence intrafamiliale dans l’enfance ou dans le couple, de harcèlement scolaire, qui étaient des choses qui quand même me travaillaient dans le souvenir que j’avais d’elles de l’enfance. J’ai finalement pu en rencontrer dix et effectivement on a fait entre deux à trois heures d’entretien, qui se sont souvent prolongés par un repas, une invitation où j’ai pu rencontrer aussi la famille, les enfants. 

La Pépinière : Pour ce projet, tu as aussi été accompagnée par Carole Christe, sociologue, et Noémi Michel, politologue. Comment s’est déroulée la collaboration ? 

Diane Muller : Comme j’ai eu la bourse de la Ville de Genève de recherche à Pitoëff, le but était vraiment de travailler avec d’autres domaines. J’ai donc pu engager une sociologue, qui a fait les études genre à Lausanne, Carole Christe, pour m’aider à tout écouter, après un premier tri que j’avais fait pour enlever ce qui était plus anecdotique. C’est une matière très riche, que plein de sociologues rêveraient d’avoir, parce c’est une parole très libre et très intime. Elle m’a vraiment aidée aussi, à garder d’autres passages, avant ou après ceux que j’aimais beaucoup, parce qu’ils en disent long et racontent énormément de choses. Avec sa formation, elle est très attachée aux questions de paroles de femmes et de classes sociales. Dans le milieu théâtral, on est quand même un milieu bourgeois, de classe moyenne supérieure principalement. On s’est donc demandé comment convoquer ces paroles, à cet endroit-là, et comment on intéresse quand même ce public et les théâtres, sur des questions qui paraissent plus anecdotiques, plus petites, plus faibles, mais qui, pour une sociologue comme Carole ou pour moi, sont vitales et importantes à amener à l’endroit du théâtre. On a travaillé également avec Noémi Michel, sur la politique de la voix : ce qu’elle met en avant dans son travail, c’est quelles voix on choisit de faire entendre, parce qu’elles ne le sont pas assez, et comment les amplifier. Noémi est centrée sur les questions afroféministes, ici on a affaire à une population de classe moyenne, de petite ville française, même plutôt de banlieue, voire de ruralité. Elle a tout de suite répondu positivement parce que cela l’intéressait par rapport à sa recherche sur l’amplification de la voix. Cela revenait au diagnostic que j’avais pu faire sur ce qui m’apparaissait dans les fictions, sur cet espèce de trou béant de la réalité de la vie de ces femmes-là. Et donc elle s’est aussi jointe à ce travail de recherche, elle a aussi aidé dans un second temps à choisir quels morceaux étaient intéressants à conserver par rapport à ce qui était dit, notamment plus sur la classe sociale. Cette récolte-là, c’était énormément de rushs à écouter, donc évidemment il y a des choses qui sont parties dans les oubliettes.  Ensuite, il y a aussi Adina Secrétan et Cédric Djedje qui m’ont aidée à créer une dramaturgie et à réfléchir sur le dispositif, sur le rapport au public. Puis Marcela San Pedro et Roland Gervet plus sur l’aspect interprétation. 

La Pépinière : Sur scène, équipée d’une oreillette, tu retransmets en direct ce que tu entends. Pourquoi ce choix, à partir du matériau de départ ? 

Diane Muller : L’idée de l’oreillette est venue parce qu’il y avait tellement de matière, que si on voulait tester différents montages, je n’allais pas réussir à apprendre à chaque fois tout le texte par cœur. On teste tout, dans tous les sens, tout le temps, et l’idée de l’oreillette est arrivée parce que Cédric Simon, qui travaille au son, a créé une télécommande qui peut faire communiquer l’ordinateur, donc les enregistrements sonores, avec une oreillette. Je peux ainsi me déplacer et activer des tops sonores à distance avec cette télécommande. Il y avait aussi la question de l’anonymat qui était très présente, parce que j’avais dit aux femmes qu’elles resteraient anonymes, aussi pour que leur parole puisse être libre. Mais il y avait quand même cette envie de faire entendre les récits, les différentes voix. C’était donc plus intéressant de les retransmettre en direct. L’outil oreillette m’a permis de tester tous les jours des dispositifs différents, de choisir les morceaux qu’on gardait, de procéder à plein de collages successifs. 

La Pépinière : Le dispositif scénique s’organisera finalement en bi-frontal. C’était important pour toi d’avoir cette proximité avec le public ? 

Diane Muller : En testant différents dispositifs, on s’est rendu compte que si j’étais frontale, avec le public en face, cela se transformait un peu en stand-up. Et comme ce n’est pas ma parole à moi, cela perdait de son sens. Ensuite, on a essayé sur le plateau en cercle et cela ressemblait davantage à du développement personnel, un stage de bien-être, limite trop psychologisant alors que mon approche est vraiment sociologique. On est arrivé à ce bi-frontal finalement à Pitoëff, sur deux rangées de chaises. On s’est rendu compte que c’était le bon dispositif pour transmettre ces paroles que je ne peux pas complètement théâtraliser parce que ce sont des paroles du quotidien, ce sont des discussions de cuisine. C’est là où Noémi a amené cette notion afroféministe de Kitchen table, qui dit que, pour les femmes, la cuisine est traditionnellement l’endroit où elles s’échangent du savoir, où les mères transmettent aux filles, à l’abri des regards masculins de la famille, puisque les hommes ne s’intéressent pas à ce lieu, qui est de fait un endroit préservé. C’est comme si j’avais reproduit ce dispositif de cuisine entre femmes, en excluant les autres membres potentiels du ménage et en gardant vraiment un one-to-one. Cela amène aussi l’aspect que le savoir se transmet aussi par la discussion, la conversation, l’échange verbal : on crée de l’intelligence en parlant. On a eu très envie de retransmettre cela et l’oreillette permet cela aussi, parce qu’on est en train de réfléchir en direct. Les plus jeunes qui viennent écouter reçoivent les paroles de plus âgées, dans une transmission de savoir et de connaissance. Et puis la conclusion, c’était vraiment que c’est important que je sois les yeux dans les yeux avec les gens, que la jauge ne soit pas trop grande. Il faut vraiment que je sois présente avec les gens, qu’ils soient le plus proches possible de moi. Ce n’était pas l’idée du bi-frontal où on s’observe les un. es les autres, c’était plutôt l’idée de la proximité, mais sans convoquer le cercle puisque ça n’est pas participatif. 

La Pépinière : Sur la scène, il y aura donc très peu, voire pas de décor, mais des costumes qui évoqueront le conte de fées. Quels liens fais-tu entre la parole de ces femmes et l’univers du conte ? 

Diane Muller : Pendant la résidence de recherche, ce que j’ai souhaité faire, c’était de ne pas acheter de matériel, parce que l’idée du spectacle n’était pas encore présente, mais d’engager Eléonore Cassaignau pour les costumes. Je ne voulais pas de scénographie, parce que si spectacle il devait y avoir, l’idée était qu’il soit ultra léger et que je puisse le transporter en valise. Et puis un beau jour, elle est arrivée avec l’idée des contes de fées, parce qu’on s’est connues enfant, à l’âge où les histoires, les contes sont très présents. Avec cette question de ce qu’on nous vend, enfants, sur l’avenir, et comment on apprend la vie par les contes, les histoires. Alors d’avoir un corps de femme de plus de 40 ans sur scène, mais qui est en petit chaperon rouge, qui convoque le loup ou d’autres histoires, tout à coup, cela a pris énormément de sens. Le costume tient lieu de scénographie à l’intérieur de cela et permet que le spectacle voyage en valise et puis que je puisse aller n’importe où avec un dispositif bi-frontal. Et j’ajoute qu’il n’y pas eu d’achat : elle a pris dans son stock et créé à partir de ce qu’elle avait. 

La Pépinière : Comment a évolué le projet depuis la résidence à Pitoëff ? 

Diane Muller : Les Créatives se sont positionnées immédiatement, j’ai ensuite pu montrer le travail à d’autres endroits, bénéficier d’autres résidences, notamment grâce à la SSA, à la Maison Jacques Copeau en Bourgogne, à Pernand-Vergelesses, où j’ai pu retravailler, parce que l’Hexagone, à Grenoble, qui est une scène « Art et sciences », a voulu prendre le projet. C’est là qu’a commencé à se poser la question de comment théâtraliser cette sortie de résidence. Puis le Loup est intervenu. C’est un endroit auquel je suis très attachée en tant que comédienne : il y a un certain type de théâtre généreux, familial, grand public, qui est génial pour le projet. Cette dernière étape pour le Théâtre du Loup, consiste vraiment à « spectaculariser » ce qu’on a fait jusque-là en amenant du son diffusé, avec la présence de la musique, et le travail lumière qui avait été seulement esquissé jusqu’ici par Nidea Henriques. Le but est de construire un écrin, pour que ce ne soit pas juste un résultat aride, mais que cela fasse aussi spectacle et que cela aide les spectatrices et les spectateurs à rentrer dans cette forme-là avec tout un travail de son, où j’ai demandé à Pierre-Yves Bonniau de composer une loop électro. Il est aussi né en 1979 dans la même région, et il a connu certaines d’entre elles. Et puis Cédric Simon et Alexis Gfeller qui se sont approprié cette loop la travaillent au fur et à mesure, pour ponctuer entre les extraits, et pour offrir des moments sans voix parlée. Cela offre aussi des respirations pour les gens, pour aussi digérer ce qui vient d’être dit, parce que les paroles sont a priori anecdotiques, mais à des moments, on va quand même dans des choses un peu lourdes. C’est l’enjeu actuel pour la première, le 18 novembre, d’arriver à mettre tout cela ensemble. J’ai aussi fait tout un travail avec des lycéens à Dijon : je leur ai demandé de choisir quelqu’un à interviewer dans leur entourage, dont ils estiment que la parole serait importante à entendre, mais qui n’est pas forcément valorisée. Moi je jouais l’étape de sortie de résidence devant eux. Et eux jouaient juste après moi dans le même dispositif bi-frontal avec le travail de lumière qu’on avait pu faire. Donc ils bénéficiaient d’un cadre professionnel. Cela a été une super représentation qui m’a fait me dire qu’à partir de 15 ans, ça marche d’enfer, comme s’ils écoutaient leur maman en quelque sorte. Et pour les garçons comme pour les filles, il y a plein de sujets tabous qui, tout à coup, explosent.  

La Pépinière : Cela a donc été l’occasion d’élargir le projet et de le confronter à des publics qui ne seraient pas forcément les premiers auxquels on pense ?  

Diane Muller : Oui, après, j’ai pu le jouer à la MJC Montchapet à Dijon, qui n’est pas très loin du quartier où j’ai grandi et où certaines femmes interviewées ont pu venir voir. Pour moi, cela a été une étape primordiale pour la suite du projet. J’avais un énorme stress qu’elles valident le format et qu’elles ne se sentent pas volées, maltraitées, ou malmenées. Toutes ont été très émues. Il y a eu un moment vraiment intense, notamment d’une ancienne camarade, venue avec ses ados, qui a vécu de la violence dans sa famille, étant enfant, et qui était en face d’une femme qui s’est mise à pleurer en entendant son récit. C’était très intense, parce qu’elle ne savait pas que cette petite fille était la femme en face d’elle. Donc j’ai l’impression que le plus difficile en termes de représentation publique est passé parce que les femmes interviewées qui sont venues valident. C’est ça le plus important pour moi. Maintenant, cela va être comment le grand public s’en empare. Au départ je pensais ne l’adresser qu’aux concernées et puis petit à petit un public plus jeune, plus vieux, ou masculin s’en empare également avec plaisir, donc je suis plutôt en confiance sur la réception puisque le projet s’est construit petit à petit avec le public lors des sorties de résidences. 

La Pépinière : Je voulais revenir sur ce titre, Un Volcan silencieux, qui évoque ces fragments de vie que tu veux donner à entendre. Comment est venu ce titre de « volcan » ? C’est une jolie métaphore. 

Diane Muller : Un Volcan silencieux, ce n’est pas de moi, c’est d’Emily Dickinson, qui dit « un volcan silencieux, la vie ». Et je trouvais que c’était exactement ce qui se passait quand je récoltais les récits : ces femmes qui ont l’air normales, de vivre une vie calme, ce sont toutes des volcans en ébullition ; elles ont toutes traversé des choses assez impressionnantes qu’elles ne font pas entendre au quotidien, elles ne sont pas entendues là-dessus. Noémi Michel m’a dit pendant la résidence de recherche, que le spectacle porte très bien son nom : ce sont vraiment des volcans prêts à exploser, qui pour l’instant ne font pas de bruit.   

La Pépinière : Pour conclure, on peut revenir enfin sur les thématiques qui vont être abordées. Il y a cette question de l’âge, avec laquelle vient aussi celle de la solitude, du célibat, du couple, de la séparation. C’est vraiment quelque chose qui est ressorti des entretiens ? 

Diane Muller : Pendant la résidence de recherche, c’était finalement assez déprimant d’écouter les entretiens pour les gens qui ne connaissaient pas ces femmes. Moi, j’avais beaucoup d’émotions, parce que je sais qui parle. Mais d’avoir des gens extérieurs qui ne les connaissent pas, qui n’ont pas d’attachement envers ces femmes, il y a vraiment un sentiment d’épuisement qui est ressorti : qu’est-ce que c’est d’être une femme aujourd’hui ? Il en ressortait une forme de vie dure. Dans beaucoup de récits, les hommes malmènent les femmes : que ce soient les pères, les conjoints, ou les petits garçons à l’école, il y a quand même beaucoup de violence sur ces trajectoires, et de sujets tabous. Il y avait la question du travail qui a aussi été présente mais comme je ne voulais pas que ça dure plus d’une heure, on s’est concentré sur une dramaturgie du rêve d’enfant par rapport au prince charmant, de la mise en couple à l’âge adulte, de la fondation d’une famille, pour celles qui sont hétérosexuelles et qui ont eu des enfants. Et souvent, à cette tranche d’âge, approchant la quarantaine, c’est des moments de séparation de couple, de la première cellule familiale. Le modèle s’effondre pour plein de raisons différentes. Se pose alors la question de ce qu’on reconstruit derrière, qui on est, qui on devient pour cette deuxième partie de vie.  C’est le trajet qu’on a décidé de prendre pour donner du sens à cela. La majorité de ces femmes sont hétérosexuelles, ont des enfants, se sont séparées du père – pas toutes bien sûr. Cela devenait quand même une ligne courante statistique, donc on s’est dit que si on prenait cela comme un panel sociologique, c’est cela qu’on entendait. Après, c’est vrai qu’il y a plein d’autres thématiques qui apparaissent aussi en filigrane. 

La Pépinière : Diane, merci beaucoup pour cet échange riche ! On se réjouit de découvrir ce Volcan silencieux dès le 18 novembre au Théâtre du Loup 

Propos recueillis par Fabien Imhof 

Infos pratiques : 

Un Volcan silencieux, de Diane Muller, Cie DianeM, du 18 au 23 novembre au Théâtre du Loup, en collaboration avec le festival Les Créatives. 

Mise en scène : Diane Muller 

Avec Diane Muller 

https://theatreduloup.ch/spectacle/un-volcan-silencieux/ 

Photos : © Nora Rupp 

Fabien Imhof

Co-fondateur de la Pépinière, il s’occupe principalement du pôle Réverbères. Spectateur et lecteur passionné, il vous fera voyager à travers les spectacles et mises en scène des théâtres de la région, et vous fera découvrir différentes œuvres cinématographiques et autres pépites littéraires.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *