Work in progress

Recueil de poèmes. Animal toperdo signe les débuts de Pat Genet dans le monde littéraire. Animal torpedo, c’est le déchirement des corps, la rupture et les retrouvailles du couple en filigrane dans la ville de nuit ; ce sont des vers ciselés pour marquer la frivolité du souvenir, de l’émotion, attribués tant au sujet poétique (« je ») qu’à des entités extérieures (« tu » et « vous ») ; c’est le choix d’un mot pour sa puissance d’évocation, le texte se déroulant autour de lui ; c’est enfin celui de l’oralité, offrant un poème qui fond sous la langue lorsqu’on le prononce de vive voix : on sent particulièrement la veine du musicien, dont les textes se rapprochent du slam.

Lire la suite

L’irréductible Vaudois

« Si les Vaudois ne sont pas prêts pour l’indépendance, ma mort servira notre cause. Et vous, les enfants, vous verrez un jour un Pays de Vaud libre au sein de la Confédération suisse. » (p. 78) Un nouveau roman historique jeunesse, signé Olivier May.

Lire la suite

Soigner par les mots

« Je ne suis pas douée pour écrire l’apaisement. Mon vocabulaire contient surtout des mots pour décrire des traumatismes, des miracles, des résurrections ou des catastrophes. Je manque de ressources pour parler en douceur, en langueur, en mots paisibles. » (p. 40)

Lire la suite

Les Faiseuses d’Anges

« Le pus s’écoulait, l’odeur devenait âcre : le petit être ne vivait pas. Prévoyante, elle emplit son poing d’eau bénite et l’introduisit sans ménagement dans le vagin de la femme qui souffrait tant qu’elle ne remarqua rien. Lorsqu’elle sentit le crâne du bébé, elle ouvrit sa main et dit : ‘Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.’ »

Lire la suite

Secret, enquête et puzzles

« Payer par chèque n’est pas l’idéal lorsqu’on est recherchée, mais il y a sans doute un délai avant que cela sonne l’alerte, alors elle a décidé de faire d’énormes courses pour ne plus avoir à sortir après. Le bonnet et les lunettes noires, c’est au cas où sa photo serait diffusée. »

Lire la suite

POLIN(A)

« Ce que je veux moi c’est porter le prénom que j’ai reçu à la naissance. Sans le cacher, sans le maquiller, sans en avoir peur. […] Je veux croire qu’en France, je suis libre de porter mon prénom de naissance. […]. Je veux prendre ce risque là. Je m’appelle Polina. »

Lire la suite

Moins de mots, plus d’images

« L’espace vital est minuscule et nous devons le partager avec nos ordinateurs, nos systèmes de communication, nos bonbonnes d’oxygène pour ne pas mourir asphyxiés en haute altitude, des habits chauds parce que la température peut descendre à –20o degrés Celsius, de la nourriture pour quatre jours, des sacs de couchage et des sacoches de sable pour piloter l’engin. »

Lire la suite

Diversité (dans le) fantastique

« — Toutes les histoires méritent d’être racontées.
— Vous avez déjà lu l’histoire d’une paysanne qui devient une légende ?
— Toutes les histoires ne se terminent pas dans les livres : ça ne veut pas dire que ça n’existe pas ».

Lire la suite

Calvaire à l’orphelinat

« Le Sacramento était un des plus violents établissements du genre. D’aucuns disaient qu’il s’agissait d’un véritable centre de formation au crime, et plusieurs manifestations de riverains avaient demandé sa fermeture au cours des deux dernières années. »

Lire la suite

Une fin et un renouveau

« On ne peut jamais dire assez, parce qu’on n’a jamais fini de parler à quelqu’un qu’on aime autant. On ne peut jamais regarder l’autre assez, parce qu’on n’est jamais rassasié de son visage. »

Lire la suite