Les réverbères : arts vivants

CDD 10 – L’Apocalypse – Épisode 1

En guise d’apéritif avant C’est Déjà Demain, La Pépinière a posé 3 questions à chaque troupe ou artiste présent.e au festival. Aujourd’hui, rencontre avec Louis Bonard, qui présentera L’Apocalypse – Épisode 1 : Le début de la fin vendredi, samedi et dimanche à l’Abri – Carouge.

La Pépinière : Vous avez été sélectionné pour participer au festival C’est Déjà Demain.En quoi une présence à un festival dédié à la jeune création est-il important pour vous ?

Louis Bonard : Je crois que la jeune création, ou l’émergence, a vraiment besoin de structures, de programmes, de soutiens qui l’aident, qui lui permettent d’essuyer les plâtres, de se lancer, et d’être soutenue. C’est clair qu’être travailleureuse du spectacle c’est être dépendant.e de tout un tas de facteurs souvent indépendants de notre volonté. On ne peut pas, comme le peuvent par exemple les plasticien.ne.s ou les musicien.ne.s, avancer seul dans un atelier un local, ou chez soi, et tout à coup présenter son travail. Faire des spectacles coûte cher, demande beaucoup de ressources humaines, ça prend de la place. En gros, on est plus ou moins obligé.e.s d’être soutenu.e.s pour pouvoir produire. C’est difficile en ce moment d’imaginer des solutions alternatives durables. Tout ça est évidemment particulièrement difficile à mettre en place, lorsqu’on démarre !! D’où l’importance de soutiens particuliers pour l’émergence, comme CDD !

La Pépinière : De quoi sera-t-il question dans votre spectacle ? Pourriez-vous le présenter en quelques mots ?

Louis Bonard : C’est le premier épisode d’une série théâtrale en quatre parties. Je reprends les grosses lignes de l’Apocalypse de Jean, écrite il y a presque 2000 ans, et qui est peut-être à cheval entre une prophétie, un trip sous acide, un cauchemar, une fable SF et un poème mystique.
Le premier épisode, c’est celui qui s’adresse au présent, c’est la sonnette d’alarme avant la tempête, avant la destruction de tout. C’est le début de la fin !

La Pépinière : Pourquoi faut-il absolument venir voir VOTRE spectacle ?

Louis Bonard : Pour se purger de la morale, réapprendre à chérir notre monde, bien rigoler, aussi parce qu’on n’aime pas rater le premier épisode d’une série !

Propos recueillis par Fabien Imhof

L’épisode 2 sera joué du 2 au 5 juin à l’Arsenic à Lausanne.
Photo : © Dorothée Thébert Filliger

Fabien Imhof

Titulaire d'un master en lettres, il est l'un des co-fondateurs de La Pépinière. Responsable des partenariats avec les théâtres, il vous fera voyager à travers les pièces et mises en scène des théâtres de la région.

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