Les réverbères : arts vivants

D’août à décembre, cap sur l’ADC !

La prochaine demi-saison du Pavillon ADC est d’ores et déjà annoncée : d’août à décembre, découvrez de nouvelles créations, des collaborations, des artistes émergent·e·s… mais aussi des ateliers tout public, un journal édité deux fois l’an, une nouvelle politique tarifaire et un centre de documentation ouvert à tous et tous. Un petit aperçu ?

Du côté de la scène

Tout commence du 30 août au 3 septembre, en collaboration avec La Bâtie-Festival de Genève. Imaginé par Aurélien Dougé et co-chorégraphié avec Cindy Van Acker, Aux lointains mêle corporalité, paysages et réminiscence – pour nous entraîner vers un ailleurs insoupçonné. Du 6 au 8 septembre, voici Bell end de Mathilde Invernon : dans ce duo jubilatoire, nous scrutons le connard – ses gestes, ses mots… pour mieux s’en libérer avec joie ! Enfin, dernier spectacle présenté dans le cadre de La Bâtie, Bless This Mess de Katerina Andreou propose, du 11 au 13 septembre, de transformer en énergie le chaos et la confusion du monde – en cherchant dans les moindres interstices la poésie et l’humour.

Le mois d’octobre s’ouvre, du 1er au 6, avec Wannabe de Kiyan Khoshoie : le chorégraphe-danseur y réinterprète sa propre enfance, le choc qu’il a ressenti en découvrant la chaîne de télévision MTV… et en se mettant à danser et à imiter les groupes phares du moment. De quoi faire se heurter les époques ! C’est ensuite la Parade de Timéa Lador, premier spectacle d’Emergentia, qui prend possession des planches du 30 octobre au 2 novembre : on s’y inspire des parades nuptiales des oiseaux, pour imaginer (entre costumes et mouvements) ce que peuvent être les imaginaires de séduction…

En novembre, plusieurs temps forts vont nous permettre de découvrir la relève chorégraphique dans le cadre d’Emergentia, événement co-créé par L’Abri, le TU (Théâtre de l’Usine) et le Pavillon ADC. DEMONstratio de Milø Slayers s’intéresse d’abord aux traces visibles et invisibles, à la stigmatisation et à l’opposition, les 5 et 6 novembre… avant de laisser place à Batty Bwoy de Harald Beharie (8-9 novembre). En argot jamaïcain, « batty bwoy » signifie « butt boy », terme anglais désignant un homme gay. Entre mythes sur le corps noir et sur le corps queer, on détourne ici des visions imposées.

La demi-saison se clôturera avec deux spectacles : d’abord, arrebentação – zona de derrama last chapter, de Catol Teixeira (du 26 au 30 novembre). Entre vagues brisées et zones de résonnances, il s’agit de vibrer – du rêve au souvenir. Puis, ce sera à Cindy Van Acker et à Quiet Light de fermer la porte, en revisitant la peinture flamande de Léon Spilliaert – lignes, horizons flous… de quoi nous permettre d’attendre avec impatience l’an prochain !

Du côté des ateliers

Le premier atelier participatif de la saison s’intitule très sobrement « Archivage et documentation » : il est organisé le 21 septembre dans le cadre du festival de recherche scientifique Conserver la performance, performer la conservation, et propose de questionner la pérennité des œuvres performatives. Comment les conserver, les archiver – bref, en garder trace pour les générations futures ?

En parallèle, plusieurs ateliers corporels ouverts à toutes et tous auront lieu. Animé par la danseuse, chorégraphe et médiatrice culturelle Caroline de Cornière, ils vont vous permettre d’entrer autrement dans les œuvres proposées – pour les vivre de l’intérieur. Entre octobre et novembre, des ateliers d’écriture de monologues sont aussi proposés à partir de quatre spectacles de la demi-saison. Ils sont animés par Matteo Zimmermann. De septembre à décembre, plusieurs lundis sont placés sous le signe de la milonga et du tango, avec Marthe Krummenacher.

Mais encore…

L’ADC cette année, c’est aussi une nouvelle politique tarifaire, qui permet de rendre l’art accessible au plus grand nombre. Pour la première fois, les tarifs seront ainsi à choix, entre CHF 8.— et CHF 25.—. Vous pouvez également retrouver le journal de l’ADC, édité deux fois par an, disponible directement au Pavillon ou à recevoir chez soi. Enfin, le Centre de documentation de l’ADC vous ouvre ses portes : n’hésitez pas à y entrer !

Cet automne-hiver, qu’on se le dise, on danse à Genève !

Magali Bossi

Les informations pratiques et les détails de chaque spectacle sont à retrouver sur le site du Pavillon ADC.

Photo : © David Gallard

Magali Bossi

Magali Bossi est née à la fin du millénaire passé - ce qui fait déjà un bout de temps. Elle aime le thé aux épices et les orages, déteste les endives et a une passion pour les petits bols japonais. Elle partage son temps entre une thèse de doctorat, un accordéon, un livre et beaucoup, beaucoup d’écriture.

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