Une saison à 180° au douze-dix-huit
Que vous soyez amatrice de cinéma, amateur de danse, amoureux du théâtre ou amoureuse de l’improvisation ou toute autres combinaisons de spectacle et de genre, le douze-dix-huit a un spectacle (ou plus) fait pour vous.
De la fusion d’art à n’en plus finir avec un passage par toutes les émotions, voilà ce que propose le douze-dix-huit pour cette saison 25-26. Ne vous laissez pas avoir par la simplicité des titres, de complexes émois s’y cachent, prêts à vous faire vibrer.

Coté cinéma d’abord, le Petit Black Movie offre aux petits dès 4 ans la possibilité d’explorer leurs émotions à travers différents films durant tout l’automne et du 27 au 29 mars, le festival Animatou promet également de belles découvertes animées à tou-tes les amateurs/trices de bons moments.
Amateurs et amatrices de danse, ne manquez pas Transition le 4 octobre, un spectacle fusionnant flamenco et danse urbaine. Un mélange haut en couleurs et en talents qui ravira les yeux et les oreilles de celles et ceux qui s’y aventureront.
Seule-en-scène pour Forma les 10 et 11 octobre, Priscilla Formaz livrera avec humour son parcours dans la musique et son cheminement dans sa recherche d’elle-même avec, sans et malgré le regard des autres, dans Formats.
De l’Improoo à n’en plus pouvoir du 5 au 8 novembre lors du festival d’improvisation longue durée. La Cie lesArts et impro.ch promettent de mettre leurs talents et émois au service de celles et ceux qui veulent profiter du moment présent.
Après un premier et un deuxième volets couronnés de succès, l’inspecteur Reynolds revient pour le troisième opus de Chelsea Hotel du 4 au 20 décembre. Une ultime enquête semi-improvisée qui aura de quoi maintenir en haleine la salle entière.
Seconde fusion de la saison, la rencontre entre le récital guitare-voix de Jerrycan et DJ Zebra et ses mashups explosifs. Comment mêler deux styles et cultures d’apparences incompatibles ? Eh bien, c’est à découvrir les 7, 10 et 11 janvier dans Djerzyba.
Déconstruire les fondements et les enjeux d’une institution telle que l’école, voilà ce que proposent Arnaud Hoedt et Jérôme Piron. Au travers de leurs expériences d’enseignant et du parcours de Kévin, un élève pour qui l’école n’a pas vraiment réussi. Un spectacle-documentaire à voir du 11 au 15 février.
En miroir de Simone de Beauvoir et son « deuxième sexe », Mickaël Délis et la Compagnie Passages vous proposent Le premier sexe (ou la grosse arnaque de la virilité). Une réflexion au passé, au présent et au futur, sur la masculinité qu’on espère déconstruite à voir du 5 au 8 mars.
Du 1er au 10 mai un mélange entre jeu et témoignage pour illustrer les milles et une facette d’une émotion fortement recherchée, Amour(s) présentera un assemblage de morceaux d’amour, collecté par la compagnie lesArts au fil de la création du spectacle. Pour celles et ceux qui aiment participer, la collecte est toujours en cours sur leur site internet.
Enfin, François Gremaud revisite un grand classique dans ce final de la saison avec une adaptation de Phèdre de Jean Racine. Un seul en scène masculin des plus surprenants mais qui a déjà fait ses preuves. A (re)découvrir sans modération du 28 au 31 mai.
Lisa Rigotti
La programmation complète et les détails de chaque spectacle sont à retrouver sur le site du théâtre douze-dix-huit
Photos : ©Le douze dix-huit
