Le cri du passé
« Nous portons les secrets qui nous sont tus encore davantage que ceux qui nous sont confiés. » (p. 108)
Lire la suite« Nous portons les secrets qui nous sont tus encore davantage que ceux qui nous sont confiés. » (p. 108)
Lire la suiteInspirée par le Valais, je me plonge en plein hiver et dans l’univers du ski professionnel avec le premier roman de Sven Papaux, Le carrefour des intentions, publié chez Slatkine cet été. Un premier roman donc, très réussi, qui aborde, et surtout, dénonce le sport de compétition. Une machine à broyer les jeunes espoirs, souvent seuls face à l’autorité des coachs malsaine. Je ne peux qu’encourager l’auteur pour ses prochains romans !
Lire la suitePapyrus, la combinaison gagnante retrace la création, le déroulement et la fin de l’opération éponyme. Sous le regard et la plume de deux Romandes, Laurence Bolomey et Martine Schweri, nous découvrons les rouages d’une Genferei qui aura permis de régulariser la situation de quelques 2’390 personnes sans papiers, entre 2017 et 2018.
Lire la suite« Ado, je rêvais d’être comme Kurt Cobain, le suicide en moins. Me voilà à l’âge de sa mort, vingt-sept ans, et je lui ressemble de plus en plus. Je n’ai pas encore envie de mourir, mais la déprime ne me lâche plus d’une semelle et s’ajoute à mon complet désœuvrement. »
Lire la suiteIl est un village, loin, entre les montagnes, où la grand-mère et l’enfant s’observent et s’apprivoisent. Depuis la mort du
Lire la suite« Ma vie est une longue course poursuite contre moi-même. Et contre la mort. Chaque fois que je crois me comprendre, chaque fois que j’ai l’audace de penser me connaître, le sol devient mouvant. Je m’enfonce, je patauge à la recherche d’un moi-même qui toujours me reste étranger. – Qui es-tu ? – Je suis l’étranger. » (p. 11)
Lire la suite« Elles s’étaient promis un voyage pour se donner du courage. Elles allaient parler de leur amour à leurs parents, le même soir, à la même heure, pour être ensemble, chacune face à sa famille, Papa, maman, je suis amoureuse. La personne que j’aime est une femme, elle s’appelle Chiara, elle s’appelle Mary, soyez heureux pour moi, je le serai doublement si vous partager mon bonheur… » (p. 121)
Lire la suiteAntoine se mit à courir, arrivé au sommet d’un talus, il aperçut les vaches attroupées. […] Il s’approcha à grandes enjambées et découvrit un spectacle désolant. Heidi gisait dans une mare de sang, la gorge tranchée.
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