Auteur : Stéphane Michaud

Les réverbères : arts vivants

Chermignon – Kigali par le chemin de l’encensoir

En replongeant dans son enfance grâce à une photo de classe de 1971, Pierre-Isaïe Duc dresse poétiquement la sociologie d’une communauté valaisanne qui permet de passer du local à l’universel. Une bonne idée au traitement chamarré comme les pulls des élèves. Pour une critique d’Apepipopup !, lisez le très bon papier de Jacques Sallin. Ci-après, un prolongement réflexif de ce que – contre toute attente – peut donner à penser une expérience théâtrale comme celle-ci.

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Les réverbères : arts vivants

Quand les arbres content

Dans le cadre de l’événement culturel, écologique et social La forêt parle au Théâtre de la Parfumerie, un spectacle de contes éponyme nous ramène à la sagesse de celles et ceux qui savent écouter la nature. Sur scène, Cathy Sarr, Amanda Cepero, Deirdre Foster, Olivier Sidore et Patrick Mohr font danser les mots et les images autour d’un vénérable olivier bercé par une lumière diaphane.

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Les réverbères : arts vivants

Klébart et bobards

L’Espace Vélodrome à Plan-les-Ouates a accueilli le duo Rosset-Donnet Monay devant un public conquis d’avance. Sur scène, un couple dérape tranquillement pour jouer le schéma un brin éculé de l’homme infidèle et de la femme digne d’être meurtrie. Le talent comique de nos stars romandes suffit apparemment à sauver les meubles bourgeois d’une distraction qui ne l’est pas moins. On ne se mentira jamais : une comédie d’Eric Assous, Molière de l’auteur francophone 2015.

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Les réverbères : arts vivants

Y’a plus de haut… fait trop chaud…

L’Espace Vélodrome à Plan-les-Ouates a eu la bonne idée de programmer Désalpe, un spectacle musical qui trace son chemin depuis 2011 pour parler des conséquences du réchauffement climatique sur l’industrie de l’or blanc. Un propos original, à la fois noir et léger, sérieux et teinté d’ironie pour faire une nouvelle fois le procès de notre société égotique qui refuse de prendre la mesure de la catastrophe en cours et privilégie ses intérêts à court terme.  

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Les réverbères : arts vivants

Et si l’identité n’était qu’une saloperie ?

Associés au Festival de la Bâtie, les Amis musiquethéâtre ont accueilli la fabuleuse comédienne Johanna Nizard du non-moins excentrique spectacle Il n’y a pas de Ajar, qui propose une balade hallucinée dans notre inconscient. Un monologue nominé aux Molières 2023 et récemment salué à Avignon. Un décentrement salutaire pour s’imaginer autrement qu’enfermé·e dans une unique petite vie corsetée par l’identité. Une baffe.

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Les réverbères : arts vivants

D’eau, de sexe et de liberté

La Comédie, dans le cadre de la Bâtie, a accueilli Parallax, une expérience théâtrale sans égale qui montre les liens identitaires qui relient une mère, sa fille et son petit-fils. Trois générations qui se débattent avec leur histoire pour trouver un sens à la vie au-delà de leurs traumatismes. La douceur, la provocation, la scénographie et les performances des acteur·ice·s laissent le public estomaqué.

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